Dans son édition du 7 juin, le RL a fait écho à la manifestation du Front de Gauche, suite à l'agression de Clément Méric.
Au nom de la section du parti socialiste de Forbach je voudrai exprimer l’indignation de tous les militants et sympathisants devant l'agression lâche dont a été victime mercredi soir à Paris, ce jeune militant de gauche. Cet crime de haine, commis par un groupuscule d'extrême-droite, est absolument révoltant et inacceptable. Ce sont les valeurs de la République qui sont agressée lorsqu'un jeune homme est lynché, en pleine rue, par des individus aux méthodes fascisantes.
Je souhaite rappeler qu'à l'appel de Jean-Pierre Liouville, Premier Secrétaire Fédéral, les militants et élus socialistes de Moselle ont été appelés à se joindre au rassemblement en mémoire de Clément Méric, qui a eu lieu jeudi à 18h, Place d’Armes à Metz.
Je trouve pour le moins indécent que le leader local du Front de Gauche puisse faire de la politique politicienne sur la dépouille d'un jeune homme, victime de la haine et de la bestialité. Nous Socialistes, sommes prêts à mener ou à nous associer à toutes les actions communes, avec tous ceux qui luttent contre les thèses populistes de haine et d'exclusion. Encore faut-il que l'on veuille bien les mener et les organiser en commun, dans un esprit de rassemblement.
Nous n'avons de leçon à recevoir de personne sur la lutte contre les thèses de l’extrême droite. Une journée d'action a été organisée récemment à Forbach avec le Mouvement des Jeunes Socialistes et nous avons été en première ligne du combat, lors de l'élection présidentielle et des législatives en 2012.
Le débat démocratique est légitime, mais à force de stigmatiser et de fustiger l'action de ceux qui assument les responsabilité et ne restent pas dans la critique stérile, on finit par faire le lit des thèses que l'on prétend combattre.
Thierry HOMBERG
Secrétaire de la section de Forbach
du Parti Socialiste
