Harlem Désir: «nous avons une passion pour l'Europe»

Harlem Désir a commencé par saluer le travail et le vote des socialistes:

Ce vote est une belle victoire et nous devons en être fiers. C'est lorsque nous sommes capables de débattre dans l'unité, même avec des positions tranchées, que l'on sert le mieux la gauche.

Puis de rappeler l'engagement européen du parti:

Nous avons une passion pour l'Europe. (...) L'Europe a toujours été pour nous, socialistes, une promesse de paix, de démocratie et aussi de solidarité et de prospérité.

Le Premier secrétaire a par la suite expliqué l'ambition des socialistes pour l'Europe, invitant notamment à «battre les nationalismes et la xénophobie»:

L'Europe a besoin d'un nouveau souffle, d'une nouvelle volonté. (...) Je veux que notre parti soit le plus européen de France, à la pointe de la confrontation avec les droites européennes.

Harlem Désir a également évoqué l'aggravation de la situation par les conservateurs libéraux:

Depuis 20 ans, l'Europe subit de plein fouet les dérèglements du capitalisme mondial. (...) Les conservateurs imposent aujourd'hui "une camisole d'austérité" - Nous ne les laisserons pas faire.

Le Premier secrétaire a par ailleurs tenu à rappeler que le PS avait toujours été le parti de l'amitié franco-allemande et d'ajouter :

Nous soutenons bien évidemment le SPD dans la bataille. (...) Ce que nous combattons, c'est l'austérité parce qu'elle abîme l'Europe. (...) Nous ne les laisserons pas abîmer l'Europe, parce qu'elle ne leur appartient pas. Elle appartient aux citoyens et aux peuples d'Europe.

Plus largement, Harlem Désir a réaffirmé la volonté des socialistes de refuser de ratifier «tout traité qui serait susceptible de porter atteinte à notre modèle social». Et de saluer les avancées obtenues par François Hollande: le pacte de croissance, la taxe sur les transactions financières, l'union bancaire et l'engagement de la bataille contre les paradis fiscaux et l'évasion fiscale. Le Premier secrétaire a particulièrement salué l'exclusion de la culture des négociations ccommerciales transatlantiques.

Harlem Désir a également prôné une association plus forte des parlements nationaux à la gouvernance de la zone euro, avant de conclure:

L'Europe, ce n'est pas tous contre tous et chacun pour soi: c'est chacun solidaire pour tous